17/10/2002 | Exposition à Bouguenais-44
Une nuit, il y a des assaillants, ils me poursuivent dans un escalier montant, au bout d’un couloir, la lumière d’une porte qui rétrécit et s’ouvre et vibre et se refermera.
Je cauchemarde car ça n’en finit pas de s’en raccrocher à en finir avec ce passage qui se rapproche à l’infini d’un intemporel, et je dois agir…ce passage est-ce mourir ? Les poursuivants veulent ma mort et je dois choisir, mourir de moi-même ou d’eux.
Je pousse de toutes mes forces par la couette enroulée à mes pieds à m’en fracasser la tête dans le mur. Je me réveille tellement surpris, vite je prends quelques granules d’arnica montana en 9ch. Voilà ce qui arrive quand on prend sa pensée pour la réalité, dirait-il ?
Je me rendors.
« Je suis une influence qui a dépassé le double, tu es venu à moi et je ne t’ai pas cherché, moi aussi j’ai été confus à n’en plus savoir si la violence était la cause de cette confusion ou si j’étais, ou si tu étais, tellement indécrottable que c’en était désespérant, car tout semblait banalement continuer à être, aveuglé, de merveilles ? Ou de… »
Je m’occupe d’une femme-enfant de mon âge et qui tomba si fort enfant (en voulant cueillir des fleurs pour sa maman sa tête chut sur une très mauvaise pierre). Elle a tellement peur de tomber tout le temps que, depuis lors, c’est tout le temps qu’ elle doit se tenir à quelque chose, une chaise, une table, une rampe, une armoire, un mur, par « anxiétude de la chute », me dit-elle, nous lui donnons le bras à tour de rôle, au réfectoire, dans les couloirs, dans la rue, le soir, le long du port sur la digue, nous dansons le rock’n’roll et prenons la mer au petit matin. Elle a de moins en moins peur et commande au vent de se calmer, juste avant que le vent ne tombe.
01:00 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les commentaires sont fermés.